Le Club Galilée a remis son rapport sur l’avenir de la fiction audiovisuelle française à M. Frédéric MITTERRAND, Ministre de la Culture et de la Communication, le 9 avril 2010. Retrouvez l’abrégé de ce rapport ainsi que les 18 mesures de relance préconisées par le Club Galilée.
Les 18 principales mesures
La mission a ainsi fait apparaître la gravité de la situation de la fiction française, sa fragilisation durable et donc la nécessité de mesures urgentes à la fois de court terme et plus structurelles pour la relancer.
• Clause de « diversité » dans les obligations de production de fiction.
• Elargissement et assouplissement des cases de diffusion de la fiction.
• Adaptation des dispositifs du CNC pour favoriser la création de séries.
• Créer un système de formation continue pour auteurs et scénaristes
• Systématiser le recours aux appels d’offres pour la création de fiction
• Associer auteurs et scénaristes aux discussions interprofessionnelles
• Consacrer d’ici 3 ans 10% des investissements en fiction à la R&D
• Inscrire cet objectif dans les Contrats d’Objectifs et de Moyens
• Adapter les aides du CNC pour soutenir écriture et pilotes
• Aligner les limitations publicitaires sur les règles européennes
• Egalité de traitement publicitaire entre Internet et TV
• Elargir la contribution COSIP à 100% du Chiffre d’affaires des FAI
• Etendre le « Crédit Impôt Recherche » à la fiction innovante
• Mobiliser les Fonds « innovation » pour la fiction multisupports
• Favoriser l’émergence de la production de fiction en 3D
• Importer les dispositifs d’aides au PME et TPE à la production
• Faire de la création audiovisuelle une filière stratégique
• Mobiliser un fonds d’investissement public pour créer des groupes de taille européenne
Les travaux réalisés ont également montré que de multiples dispositifs existent déjà, qu’ils soient tournés vers le soutien à la création de programmes ou vers le soutien aux entreprises. Pour une part, ces dispositifs doivent être réorientés, amplifiés, ou importés et adaptés au secteur de la production audiovisuelle, quand il s’agit de ceux qui visent les entreprises.
La dispersion de ces moyens entraîne souvent leur méconnaissance et leur sous-utilisation par les entreprises de production audiovisuelle, auxquelles ils ne sont pas toujours exactement adaptés. Il paraîtrait judicieux de créer une Délégation dont la mission (limitée dans le temps) sera de servir d’interface avec les organismes concernés par l’économie de l’immatériel, afin de faciliter la mise en place de cette politique industrielle globale au service de la production de fiction française.